Il est difficile de mettre un terme à quelque chose.
Cependant c’est indispensable qu’il y ai une fin à tout afin de prendre pleinement conscience de sa saveur.
Ce qui est continu, éternel et infini devient constant, fade, monocorde.
La fin de toute chose met du piment et de l’aventure dans la vie.
C’est dans ce temps déterminé, figé, fini, que nous avons à opérer des choix, à choisir ses priorités et donc à teinter et à colorer notre vie.
Cela la rend belle et unique.
Dans ces conditions, les multiples deuils sont inévitables et nous avons à tous les traverser quelque soit leur ampleur.
La fin, et par delà, la mort, rend la vie plus juteuse, plus goutue, plus belle.
Il est logique et humain de vouloir toujours repousser la fin mais la renier est une belle erreur, car elle gâche l’opportunité de savourer l’essentiel et de prendre conscience de la fragilité et de l’impermanence de chaque instant.
Une grande responsabilité découle de ce constat : qu’allons nous choisir de vivre, de mettre en avant, d’expérimenter en chaque instant ? Notre choix est tellement important dans la perspective de cette finitude de vie.
Allons nous laisser notre inconscience et celle des autres voler notre vie ?
Allons nous négliger l’importance de notre choix et laisser les autres choisir pour nous ?
Ou allons nous décider maintenant de reprendre conscience de tout cela et reprendre les rênes de notre vie ?
A toi de choisir.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.