Chaque jour est l’occasion d’une mort-renaissance.
Laisser mourir quelque chose en soi pour renaître à un nouvel être.
Cette renaissance est souvent inconfortable.
Une sensation de mort intérieure associée à celle de devoir obtempérer, lâcher, se fondre dans cette forme d’angoisse. La résistance entraîne la souffrance. Tout l’art est de s’autoriser à entrer dans la sensation, s’engager dans le processus, lâcher et abandonner ce qui doit l’être pour oeuvrer à la transformation.
Au bout du tunnel et de la traversée de ce désert, se trouve la lumière. Et à ce moment précis, on se rend compte que nous sommes encore et toujours vivants!
Quel miracle et quelle joie!
Et à chaque nouvelle renaissance, cette même angoisse profonde et cette même redécouverte.
Oui, nous survivons. Quelque chose à changé, parfois profondément, mais le principal reste là, immuable, serein, aimant et présent.
Pour s’engager dans ce processus de mort-renaissance, il faut une bonne dose de courage mais aussi de confiance : en soi, en la vie, en l’autre qui nous accompagne ainsi que dans le processus.
L’envie est toujours fortement présente de tout abandonner, de rester là, dans un entre deux… Mais celui-ci est inconfortable et il finit toujours par déclencher cet élan intérieur, plus fort que tout, qui nous pousse à aller encore plus loin quand tout semble se dérober sous nos pieds. Une force surgie de nulle part, insoupçonnée qui nous aide à avancer encore un peu plus.
Cette force tient du miracle et nous relie à la magie de la Vie.
L’épreuve nous offre l’opportunité d’aller trouver au plus profond de nous nos ressources cachées et de les mettre en lumière, pleinement accessibles.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.