La liberté amène nécessairement la responsabilité.
Il est parfois plus facile de se laisser enfermer pour ne pas avoir à choisir.
Le choix entraine la responsabilité de souffrir et de faire souffrir.
Cela peut-être douloureux, mais il faut passer par cette prise de conscience pour aller vers la liberté.
Etre libre, c’est acquérir mais aussi renoncer. Renoncer à la tranquilité de la soumission pour se tourner vers l’état de prise de conscience, de prise de pouvoir sur soi et donc d’assumer la responsabilité de ses choix et de ses actes. Il faut une bonne dose de courage et de force intérieure pour être mis en face de ses intolérances, de ses imperfections et de ses choix qui entraineront toujours sur un certain plan un effet délétère sur soi ou sur l’autre.
Je choisi de rester, j’impose ma présence à l’autre, je choisi de fuir, je prive l’autre de ma présence.
Je choisi de donner, je rends l’autre dépendant, je choisi de recevoir, je me rends dépendant de l’autre. Je choisi de ne rien donner ni recevoir : je suis dans une non-relation.
Mes exemples sont quelques peut caricaturaux, il s’agit souvent d’une forme d’équilibre entre 2 apparents opposé.
Il y a toujours la possibilité de trouver un intermédiaire.
Mais aujourd’hui il s’agit de comprendre qu’à l’ouverture consciente de la porte de la liberté se trouve le monde de la responsabilité.
Plus la conscience grandit, plus l’on prends connaissance de la portée de nos actes, plus la responsabilité est lourde et il faut en parallèle renforcer sa force intérieure afin de rester droit et sûr, de ne pas s’écrouler sous la responsabilité, les regrets ou les peurs.
On ne peut choisir qu’à la mesure de ce que l’on est capable d’endurer comme conséquences de nos choix.
Combien sont restés là, pantois, pétrifiés devant l’opportunité qui s’ouvrait à eux, simplement à ne pas oser prendre leur responsabilité et en assumer les conséquences ?
La question n’est donc pas de comment faire pour être plus libre, mais de comment faire pour être plus fort, pour pouvoir assumer ses choix.
Cela passe par la confiance en soi, mais pas seulement, la confiance nécessaire est bien plus grande que la simple confiance en soi. Il s’agit d’obtenir une foi inébranlable dans un processus plus grand que soi que certains appellent l’Univers, la Vie, Dieu, Soi ou tout ce qui peut exister pour définir ce plus grand.
Comment cette foi ce renforce ? C’est un labeur de chaque instant. Chaque épreuve traversée est une opportunité de se relier un peu plus à cela, de grandir avec, de grandir en dedans.
Et avec la croissance se trouve l’opportunité de pouvoir accueillir plus de responsabilité et donc plus de liberté.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.