L’hiver est propice à l’introspection.
En traversant les montagnes enneigées, nous pouvons nous imprégner du silence environnant.
Seul le crissement de nos pas vient troubler le calme qui nous enveloppe.
Notre souffle est léger et produit une petite brume qui s’évapore en quelques instants.
Le soleil brille et illumine la neige qui se reflète dans d’intenses nuances multicolores.
Le vent froid et la chaleur du soleil se battent sur notre visage pour nous offrir une douce température.
Le ciel est d’un bleu puissant et arrivés au sommet de la montagne, nous pouvons admirer les pics enneigés.
Cette vue nous aspire quelques instants, un moment hors du temps, ou le souffle se suspend.
Puis nous reprenons notre respiration avec cette sensation d’être au sommet du monde.
Dans ce silence, avec cet horizon dégagé, les pensées semblent faire une pause.
Tout l’être semble affairé à contempler silencieusement et profondément cette étendue lumineuse, symbole de pureté et d’harmonie.
C’est comme si l’intérieur venait résonner avec l’extérieur et qu’une symbiose s’opérait.
Après un tel voyage, profondément ancré dans le coeur, impossible de continuer à voir le monde de la même manière.
Subtilement, quelque chose à changé en nous.
Nous gardons à vie, ce silence majestueux.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.