Rentrer chez soi, après quelques jours.
Prendre conscience du changement, de tous ces petits riens à l’intérieur et à l’extérieur qui, cumulés, donnent cette sensation de changement et celle de ne pas revenir tout à fait au même endroit.
Il s’agit d’un autre espace temps.
En chaque endroit, les espaces temps se superposent, l’instant, les souvenirs mêlés au lieu et les promesses à venir.
C’est toujours amusant et enrichissant de jouer au jeu des différences intérieures et extérieures, pour prendre conscience du changement permanent.
Avec ce changement vient le nécessaire et douloureux processus de deuil, inhérent à chaque changement. La plupart sont courts, faciles et insignifiants, ce qui fait qu’ils passent souvent inaperçus. D’autres sont plus douloureux.
Mais pour évoluer, grandir et faciliter les plus grands processus, il est intéressant et utile de prendre conscience des petites morts quotidiennes, de tout ce qui se termine. Poser son attention dessus pour observer comment notre être réagi et comment nous pouvons nous inspirer de la traversée de ces petits changements pour les plus grands. C’est comme un apprentissage.
Plus il y a de conscience dessus, plus il y a de connaissances et donc d’outils pour faire face en cas de besoin. Il est royal de se faire accompagner pour cela, même si le meilleur accompagnateur dans ce processus reste nous même.
Il faut prendre le temps de s’observer sur ce chemin, tirer les leçons des expériences et avancer. Tout cela avec bienveillance.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.