La puissance du pardon se révèle dans la possibilité de mouvement et de réparation intérieurs que cela engendre.
L’important dans le pardon est de le faire par don. Don d’amour, don de soi, de manière sereine, sincère et inconditionnelle.
L’objectif du pardon est souvent mal compris, son intention aussi.
Il ne s’agit pas d’apporter quelque chose à l’autre et de le faire pour l’autre mais avant tout de le faire pour soi. Comment notre pardon retentit sur l’autre n’est qu’un effet secondaire, bénéfique mais là n’est pas l’essentiel ni même le but.
Le pardon le plus souvent délicat à faire, est celui qui concerne nous-même.
Le faire de manière profonde, honnête et sincère n’est pas chose aisée, surtout lorsque cela concerne des actes ou évènements important.
Il y a différentes étapes et démarches à entreprendre dans le pardon.
Tout d’abord il faut prendre conscience, reconnaître sa “faute”
Puis l’accepter.
Il faut ensuite envisager de la reconnaître devant l’autre, et se lancer.
Il faut accepter de s’exposer, de se rendre vulnérable.
Oser montrer et reconnaître sa faiblesse et ses fautes.
C’est en se lançant dans un tel processus qu’on peut se rapprocher de l’autre et de notre humanité.
Paradoxalement, en perdant on gagne, en se montrant faible on est fort.
Reçois ceci pleinement, de la part de tous ceux qui t’ont blessés y compris toi-même :
PARDON…
A ton tour de l’offrir à tous ceux que tu as blessés, y compris toi-même :
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Constance
Maïeuticienne de l’âme.