Simplement être là, connecté à l’essence même de toute chose.
Pris dans le tourbillon de la folie de nos quotidiens, nous en oublions l’essentiel.
Il est douloureux de se rendre compte que nous sommes, la plupart du temps à côté de nous même.
Ce qui est encore plus douloureux, est de l’observer mais de ne pas encore savoir comment faire autrement.
Le changement ne peut s’opérer que par une prise de conscience suivie par de petites touches et de petites actions simples. Il ne peut se réaliser que dans le temps avec comme fidèle alliée la patience.
La souffrance n’est pas une condition sinequanone au changement, mais elle en est souvent le moteur.
Réjouis toi de celle-ci car elle va être l’étincelle qui va te permettre de faire flamber ton feu intérieur. Celui-ci va déconstruire tes anciennes structures et schémas de pensées afin que tu puisses renaître de tes cendres avant l’embrasement suivant.
Il s’agit d’embrasser la Vie et son impermanence. Accueillir les contraires, leurs symboles, en faire une symbiose et être dans le laisser faire, dans l’action juste, en réceptivité.
En se reconnectant aux profondeurs de son être, on y découvre cet espace indescriptible d’où tout émerge, et tout s’y dépose. Une forme de vacuité qui contient tout.
A partir de cet espace il est possible de tout recevoir et de tout créer. Il est possible d’être, sans conditions, sans attentes, dans une forme de simplicité et de sérénité qui est déjà trop complexe lorsque ces mots sont prononcés comparé à ce qui est vraiment.
Cette expérience est intime et sacrée. Elle ne peut se raconter ni se décrire sans l’entacher et la dénaturer. Elle se vit simplement, au coeur de soi.
Tout ceux qui l’on déjà vécu sauront la retrouver entre les lignes et comprendre réellement ce que je décris. Tout ceux qui ne la reconnaissent pas ont simplement oublié comment se reconnecter à cette expérience là, car celle-ci est universelle, intemporelle et à toujours existé de tout temps.
Pour la revivre il faut s’armer d’intention et d’aspiration ainsi que de patience et de persévérance.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.