Le double Je du miroir.
Ombre et lumière.
Blessures et forces.
A l’ombre de nos peurs, nous pouvons trouver la force de se redresser et d’avancer.
La force de guérir nos blessures et d’aimer.
Lorsque la tentation est grande de sur-réagir, simplement être capable de laisser couler et d’oser agir à contre pied de la réaction intérieure.
C’est un chemin quotidien de jongler avec l’image de nous-même, le reflet du monde en nous et le reflet de notre propre intériorité sur le monde.
Avoir l’élan d’avancer, de mieux se connaître, de guérir ce qui doit l’être est une grande preuve de courage. Le chemin est long, escarpé et souvent douloureux. Mais il est aussi parfois simple, intuitif et rempli de joie.
L’autre est un miroir, nous pouvons voir en lui nos forces et nos faiblesses. Il est cet autre nous-même dans cet univers infini où tout est un.
Ce que je vois en toi, je l’ai en moi : Certaines choses sont très agréables à regarder et valorisantes et d’autres sont beaucoup plus difficiles à accueillir et à accepter.
La réaction la plus lâche et la plus facile à faire dans ces conditions est le déni ou le rejet sur l’autre. Nous refusons de voir, ou refusons que cela fait aussi parti de nous.
En refusant une part, on refuse ainsi tout le gâteau car nous refusons d’admettre que ce que nous voyons chez l’autre est aussi en nous, et nous nous coupons ainsi des parts merveilleuses.
Constance
Maïeuticienne de l’âme.