RECIT DE PROMENADE

Se promener au bord du chemin et observer les roses et leurs senteurs.

Lever la tête pour plonger dans le bleu du ciel

Se perdre dans le doux mouvement de balancier des herbes hautes.

Une danse a priori anarchique mais qui prends sens dans son unité et harmonie.

Sentir la douce chaleur du soleil qui apaise, réconforte, une présence chaleureuse.

Pénétrer ensuite dans l’épaisse, fraiche et profonde obscurité des bois.

Ramasser quelques mûres et s’en délecter.

Enlacer un arbre, sentir toute sa grandeur et sa puissance.

Le laisser nous nourrir en énergie comme pour recharger les batteries.

Sentir le sol sous nos pieds, comme pour s’enraciner un peu plus.

Accepter cette vie là, la chérir, la protéger, la remercier.

S’asseoir sur une pierre blanche au bord de l’eau.

Se laisser bercer par ce doux son continu.

L’œil est attiré par les reflets à la surface, les jeux d’ombres et de lumières.

Les nuages et les feuillages sont de la partie.

Une légère brise de vent donne la sensation que la vie circule.

Ce souffle ravive et nettoie sur son passage.

Observer simplement le passage des feuilles qui glissent sur l’eau

Leur vitesse ne dépendant pas de leur volonté propre mais simplement du courant.

Celui-ci n’a pas non plus une volonté propre, il suit juste le dénivelé de la pente.

Parfois tout s’accélère, la feuille est précipitée dans le rapide, elle ne peut faire marche arrière.

On la perd de vue, elle semble fichue, puis elle ressort un peu plus loin, un peu chamboulée mais indemne.

Ainsi va la vie.

 

Constance

Maïeuticienne de l’âme.

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